Des éléphants de mer naissent sur une plage, grâce à Donald Trump !

Ce n'est pas tous les jours qu'une décision du président américain Donald Trump a un impact positif sur l'écologie de son pays. Pourtant, le shutdown le plus long de l'histoire, voulu par Trump en réponse au refus du Parti démocrate de construire son mur anti-migrant à la frontière mexicaine, a fait le bonheur d'une colonie d'éléphants de mer !

Au cœur de la réserve naturelle Point Reyes Seashore en Californie, la plage de Drakes a été investie par près de 60 de ces mammifères marins, ravis de pouvoir profiter de l'absence du personnel de surveillance de la plage pour établir leur quartier sur ce sable.

Les éléphants de mer du nord, apparemment très à l'aise à Drakes Beach, ont donné naissance à une cinquantaine de bébés depuis leur installation. En temps normal, cela aurait été impossible, car au sein de cette réserve naturelle dans laquelle vivent plus de 2000 de ces animaux marins, des employés surveillent les plages au quotidien et repoussent les tentatives de colonisation de la plage des éléphants marins.

Mais durant ce shutdown, qui a mis plus de 800.000 fonctionnaires au chômage technique, la plage de Drakes a été accessible à ces gros phoques, qui ne se sont pas fait prier pour établir un véritable campement. Face à cela, les autorités tentent de trouver la meilleure solution pour protéger ces jolies bestioles et leur progéniture, tout en assurant la sécurité des potentiels promeneurs.

Pour le moment, l'accès à la plage n'est pas permis aux visiteurs mais des balades sont organisées tout autour, avant de permettre aux amoureux de la nature de profiter de cet étonnant spectacle. Le sort futur de la plage n'a pas encore été décidé, mais il va falloir tenir compte du fait que les éléphants de mer vont certainement vouloir revenir ici pour mettre au monde d'autres petits.

Après une période de quelques semaines, nécessaire pour rendre autonomes les jeunes éléphants de mer, les mammifères devraient quitter la plage californienne et regagner les eaux. Jusqu'au prochain shutdown ?

Par Mickael