BeBot, le robot de luxe pour nettoyer les plages

BeBot, le robot de luxe pour nettoyer les plages

Les solutions pour nettoyer les plages ne sont pas nombreuses et garder un bord de mer propre est un défi qui se relève au quotidien. Pour soulager un peu les communes littorales ainsi que les (riches) particuliers, l'entreprise Poralu Marine a ainsi décidé de lancer une solution high tech : BeBot, un robot de luxe nettoyeur de littoral.

À première vue, rien ne prédestinait Poralu Marine à investir le marché du nettoyage des plages. Créée en 1968, cette société aindinoise est plutôt une spécialiste de la construction de marinas et autres installations portuaires, spécialiste mondiale qui plus est. Avec la technologie de l'entreprise italienne Niteko Robotics pourtant, la voici qui développe et commercialise des robots nettoyeurs à la pointe de la technologie.

On peut voir BeBot comme un 2-en-1 compact, rassemblant en un format réduit les engins généralement utilisés dans le nettoyage mécanique des plages. Avec ses 2,3 mètres de long et 1,3 mètre de large, le robot fait penser à un quad, ce qui est déjà pas mal comparé aux tracteurs usuellement utilisés. Autre différence : BeBot ne racle pas le sable au-delà de 10 cm pour débusquer les déchets qui y sont cachés, contrairement aux ratisseuses qui vont très en profondeur. Ce mode opératoire préserve l'écosystème du littoral et, selon ses constructeurs, épargne jusqu'aux nids enterrés des tortues de mer.

Les arguments écologiques du robot ne s'arrêtent pas là. Il est, par exemple, propulsé par un moteur électrique, ce qui en fait un appareil très silencieux. Grâce à son envergure, il est conçu pour pouvoir nettoyer 3 000 m² de sable par heure, en sachant qu'une charge complète de sa batterie équivaut à 3 heures de travail et qu'il est équipé de panneaux solaires. Enfin, le BeBot se contrôle via une télécommande et offre un grand confort d'utilisation. C'est comme si on nettoyait la plage avec une voiture téléguidée !

L'efficacité et le confort ont toutefois un prix et, à 40 000 euros pièce, le BeBot n'est pas vraiment un jouet. Un prix élevé qui ne l'a pas empêché de trouver preneur outre-Altantique, en Floride, mais aussi au Moyen-Orient et en Italie. En France, on peut déjà voir BeBot à l'œuvre dans le port des Marines de Cogolin, un port décidément féru d'innovations puisqu'il avait déjà accueilli, il y a de cela quelques années, le Seabin, la poubelle marine.

Par Andriatiana Rakotomanga