La baleine, le plus gros mammifère marin
Derrière le nom très généraliste de « baleine » se cachent en fait plusieurs espèces de mammifères dont seulement 10 peuvent être considérées comme de vraies baleines. On y rencontre les gentilles petites baleines pygmées, de 3 tonnes tout de même, et les gigantesques rorquals bleus de 170 tonnes.
Les caractéristiques de la baleine
Selon l’espèce, une baleine adulte mesure entre 4,5 et 30 mètres pour un poids oscillant entre 3 et 170 tonnes. La baleine pygmée dépasse rarement les 7 mètres, tandis que la baleine bleue fait aisément plus de 30 mètres. La plus grande baleine bleue à avoir été observée pesait 300 tonnes pour 35 mètres de long. Cela en fait tout simplement le plus gros animal ayant vécu sur Terre (aussi gros qu’un dinosaure).
Une baleine est tout de suite reconnaissable à son long corps effilé, à sa tête plate souvent en forme de U, et aux fanons qui garnissent sa très (très) large bouche. Elle a besoin d’air pour respirer et a pour cela des évents sur son dos. Ses « narines » lui permettent d’expulser brutalement l’air vicié et d’inspirer rapidement lorsqu’elle fait surface. Cela donne lieu à de spectaculaires geysers d’eau qui ravissent les spectateurs de ces ballets féeriques.
L’alimentation de la baleine
Les vraies baleines sont des baleines à fanons, des mysticètes, opposées aux odontocètes qui sont de fausses baleines (les marsouins en sont un parfait exemple).
Selon son espèce, une baleine à fanons consomme jusqu’à 4 tonnes de plancton (surtout du krill) et de poissons par jour. Les fanons lui servent à piéger sa nourriture : tout d’abord elle repère un banc de krills ou de poissons et les gobe tout crus, absorbant dans le processus autant de volume d’eau que son propre poids. Elle referme ensuite sa bouche et pousse toute la masse d’eau contre ses fanons pour expulser l’eau. Il ne lui reste plus qu’à les racler avec sa langue pour récupérer sa nourriture.
Les fausses baleines, elles, sont plus « classiques » et chassent le calmar, le poisson, ou se régalent de temps à autres de crustacés.
La chasse à la baleine
Les baleines n’ont pas de prédateurs naturels mais font depuis des siècles l’objet d’une chasse de subsistance par les esquimaux, les russes et même les indonésiens. Malheureusement, on s’est vite rendu compte de leur potentiel économique : leur chair est une source phénoménale de protéines, leurs fanons servent à la fabrication de baleines d'un autre genre (pour parapluies, corsets, etc.), leur graisse sert au chauffage et à l’éclairage, etc.
Chassées et pourchassées dès le début du 19ème siècle, beaucoup d’espèces sont aujourd’hui au bord de l’extinction et auraient disparu si ce n’est l’intervention de la Commission Baleinière Internationale, créée en 1949, pour en réguler la chasse. De nos jours, les espèces les plus chassées sont le petit rorqual, le rorqual commun, le rorqual boréal et le cachalot.
A ce titre, rendons hommage à l'association Sea Shepherd qui lutte avec acharnement contre les baleiniers japonais dans l'Antarctique. Ces derniers ont en effet une fâcheuse tendance à (essayer de) se faire passer pour des scientifiques, en vue d'augmenter leur quota de chasse autorisé.
Quotas autorisé = zéro
par Cédric, le 05/05/2014
Le quotas des baleiniers japonais est de "zéro", chaque année. Depuis l'interdiction en 1986, ils ont massacré illégalement plus de 10 000 baleines, la cour internationale de justice l'a officiellement reconnu, mais le japon n'a eu aucune condamnation. Sans surprise, le japon a informé qu'ils retourneraient chasser. Ce ne sont pas les bouts de papiers signés qui stoppent les braconniers ...