Ces plages sur lesquelles vous ne passerez pas vos vacances

Le mot plage est souvent associé au soleil, au sable et au farniente estival. Les baigneurs affluent sur les plus belles plages du monde pour se détendre et on oublierait presque qu'il existe des plages absolument infréquentables ! Entre la pollution atmosphérique, les détritus et les risques naturels, voici les plages sur lesquelles il vaut mieux ne pas s'aventurer.

Les pires plages du monde souffrent de maux qui diffèrent, selon la zone. Certaines seront plus affectées par les déchets humains quand d'autres subiront les conséquences d'une pollution industrielle. Il y aussi ces plages où les requins guettent, et celles où le courant est prêt à vous emporter au loin. Bref, des étendues de sables peu hospitalières, sur lesquelles on n'a pas très envie de s'allonger.

Les records de pollution

Pendant longtemps, la plage de Versova Beach en Inde, située dans la région de Mumbai (Bombay), a été considérée comme la plus polluée du monde (voir photo ci-dessus). Un titre mérité, puisqu'il suffisait de voir les montagnes de débris entassés sur le sable pour se rendre compte de l'ampleur de cette catastrophe écologique. Heureusement, elle a été nettoyée en 2017 et après un ramassage de plus de 3 tonnes de déchets, la plage respire à nouveau.

Mais d'autres plages sont en lice pour obtenir ce triste record de pollution. A Hawaï, la plage de Kamilo Beach est recouverte de saletés plastiques et de résidus parfois nocifs, en provenance de l'océan. Un spectacle désolant, qui lui vaut le nom de Trash Beach.

De son côté, la plage de Haina en République Dominicaine à écopé du surnom de Tchernobyl Dominicain. L'eau est totalement contaminée par les produits des usines environnantes et le sable est recouvert d'immondices.

Enfin, au Brésil, la plage de Guanabara Bay est devenue la décharge publique de la ville. Les déchets s'y empilent et la qualité de l'eau en est fortement impactée. Mais parfois, l'Homme n'est pas le seul responsable des risques rencontrés sur les plages.

Les risques de baignade mortelle

Vous ne connaissez peut être pas encore les plages du Triangle Rouge aux États-Unis, mais retenez bien ce nom, pour ne jamais vous y baigner. Situées sur la côte Ouest du pays, elles ont le privilège d'héberger l'une des plus fortes concentrations de requins blancs ! Près de 250 attaques ont été recensées dans la zone en à peine plus de 100 ans !

Si les requins vous attirent, sachez que la plage de Boa Viagem au Brésil et celle de Gansbaai en Afrique du Sud ne sont pas en reste en matière de squales.

Mais les requins ne sont pas les seules menaces aquatiques sur ces plages cauchemardesques. On trouve des méduses, des crocodiles et même des Dingos sur les plages de l'île de Fraser, en Australie. Son paysage sublime s'admire de loin, si vous voulez éviter les bêtes sauvages !

Le dernier risque naturel, ce sont les courants puissants qui peuvent vous faire dériver. A ce niveau-là, c'est la plage Zipolite au Mexique. Là aussi, le surnom de plage de la mort n'est pas usurpé, car ses puissants contre-courants ont déjà emporté des centaines de baigneurs.

Un dérangement permanent

Pour finir sur une note légère, il y a aussi des plages sur lesquelles on ne passera pas ses vacances, pour des raisons plus insolites. On pense à cette plage de Saint Martin dans les Antilles, la plage Maho, au-dessus de laquelle des avions terminent leur descente pour se poser… à une dizaine de mètres de la plage ! Le spectacle est saisissant, mais à moins d'être fan de bruit de moteur et d'odeur d'essence, on vous conseille de l'éviter.

Idem pour la plage d'Acapulco, anciennement très cotée, qui est devenue un repère du narcotrafic. Autant choisir une destination plus en phase avec l'idée que l'on se fait de la plage et de ses atouts !

Par Mickael Mis à jour le 15/10/2018