Le Cap déploie son dispositif anti-requin

En Afrique du Sud, les baignades sont parfois dangereuses. La ville du Cap en sait quelque chose : plusieurs attaques de requins blancs ont été recensées, faisant deux morts depuis 2004. Les autorités, soucieuses de préserver les touristes, ont décidé de réagir.

C'est surtout l'été que les requins s'approchent des côtes. Justement la période où des milliers de baigneurs profitent des eaux turquoises. Pour diminuer les risques d'attaques, la ville du Cap a placé sur une dizaine de plages des surveillants armés de jumelles : au moindre aileron en vue, ils sonnent l'alerte et font sortir tout le monde de l'eau.

Cette méthode ne semble pas assez efficace : enfants et personnes âgées sont moins promptes à réagir, sans compter les inconscients qui s'obstinent à vouloir profiter des vagues. La commune va donc tester un système supplémentaire : le filet anti-requin.

C'est la plage de Fish Hoek, très prisée des baigneurs, qui fera l'objet du test. Deux filets fixes à mailles très fines seront placés dans les eaux de baignade afin d'empêcher toute intrusion. Ce type de dispositif connaît déjà un grand succès à Hong Kong et aux Seychelles. Pour un coût de 73.000 euros, ces filets ne protégeront qu'une partie de la plage. Mais associés aux guetteurs, ils devraient permettre les activités aquatiques en toute sécurité.

Par Guillaume Daveluy