Un couple de naufragés sauvé par un SOS sur le sable

Un couple de naufragés sauvé par un SOS sur le sablePhoto : US Navy

Un couple échoué sur une île déserte a pu être secouru après avoir eu la bonne idée d'écrire un SOS géant sur la plage.

Comme quoi, ce que nous montrent les films, ça marche ! Un couple, Linus et Sabina Jack, alors en Micronésie (Pacifique nord), décident de partir pour l'île de Tamatam au départ de celle de Weno. Partis seuls le 17 août à bord d'un petit bateau de 5 mètres, ils furent portés disparus le 19 suivant.

Les recherches débutèrent, mais piétinèrent vite dans cette vaste zone liquide ponctuée de centaine d'îles. Le 24 août, un navire anglais participant aux recherches et passant au large de l'archipel de Chuuk remarque des signaux lumineux en provenance d'une île supposée être déserte. Il contacte la base qui, le jour même, dépêche un avion sur les lieux. La suite est évidente : l'avion tombe sur un énorme SOS écrit sur le sable de la plage et donne l'alerte. Le couple n'a également pas ménagé ses efforts, battant des bras depuis la même plage pour attirer l'attention de l'avion.

Un premier navire arrive le lendemain, le 25, pour les récupérer, mais n'a pas pu s'approcher de l'île à cause des eaux peu profondes qui l'entourent. Il aura fallu attendre encore le jour suivant pour que le couple puisse être sauvé par l'un des deux bateaux dépêchés par la suite.

Tout est bien qui finit bien pour Linus et Sabina qui ont pu retrouver leur famille après une aventure de 9 jours perdus en mer puis échoués sur une île déserte. Dans leur mésaventure, le couple, dans la cinquantaine, a tout de même pu s'installer tant bien que mal en se construisant un abri avec les feuilles de palmiers et du bois flotté. Ils avaient également une source d'eau douce sur l'île.

En tout, la mission de recherche et de sauvetage des deux naufragés aura mobilisé 15 navires et 2 avions pour fouiller un total de 43 000 km². Pour la petite histoire, l'île Chuuk est située à 240 km au nord-est de la destination première des Jack.

Par Andriatiana Rakotomanga