Richard Branson recrute pour son île privée

Richard Branson recrute pour son île privéePhoto : kansasphoto

Le fantasque PDG de Virgin recherche un assistant personnel pour un poste à pourvoir sur l'île Necker, aux Îles Vierges Britanniques, qu'il a achetée voilà 40 ans.

Necker est restée presque inhabitée jusqu'à l'arrivée de Branson. Ce paradis n'est pas au goût de tout le monde puisqu'un résident, dans les années 60, aurait déclaré "Les moustiques et autres insectes sont plus venimeux et persistants que tous ceux que j'ai vus au Viêt-Nam et au Congo". Cela n'a manifestement pas été un obstacle pour Branson qui y a ouvert un hôtel d'une dizaine de chambres pouvant accueillir une trentaine d'hôtes, avec tous les équipements dignes d'un hôtel de luxe. L'île est en temps normal servie par une centaine de salariés, pour l'hôtel et pour Richard Branson lui-même. Pour le moment, elle se remet du passage de l'ouragan Irma : la réouverture est prévue pour octobre 2018.

Il se trouve que, via le site LinkedIn, le Directeur Général de l'île Necker, Key Jones, cherche un nouvel assistant, de même que Richard Branson. Il s'agira de coordonner les deux cabinets et de s'occuper du calendrier, des correspondances, des réservations de vols et autres tâches administratives et de coordination. Branson affiche la couleur : à Necker, il fait beau, mais il s'agit avant tout de travailler, et ce travail ne sera pas de tout repos. La personne recherchée doit être à la hauteur de la tâche : un roi de l'organisation, dynamique, discret et qui sait tenir sa langue. La rémunération n'est pas précisée, mais un plan de carrière est envisageable : Richard Branson est connu pour donner des coups de pouce à ses employés les plus talentueux.

Si vous n'êtes pas l'heureux vainqueur de ce recrutement hors-normes, rassurez-vous, vous pouvez tout de même aller bronzer sur les plages de Necker sans bourse délier. Aux Îles Vierges Britanniques, la bande littorale appartient à la terre de la couronne, autrement dit au domaine public, jusqu'à la marque des hautes eaux.

Par Charles Lorrain