La SNSM, les sauveteurs made in France
Les débuts de la SNSM
Après la Seconde Guerre Mondiale, toutes les structures sociales de la France sont à reconstruire. Cela vaut également pour le secteur du sauvetage en mer qui, à l’époque, incluait seulement deux regroupements de sauveteurs complètement désemparés devant la tâche à accomplir : la Société des Hospitaliers Sauveteurs Bretons et la Société Centrale de Sauvetage des Naufragés.
Pour pallier ce manque flagrant de ressources, l’Amiral Maurice Amman demanda alors le rapprochement des deux associations. Ainsi naquit la Société Nationale des Sauveteurs en Mer en 1967. Le premier engagement de la SNSM fut de venir au secours des personnes en danger sur les côtes ou en pleine mer, en mettant en œuvre tous les moyens nécessaires à cela, le tout gratuitement. Des interventions désintéressées et efficaces qui lui ont valu d’être rapidement reconnue d’utilité publique par l’État, dès 1970.
Les principales activités de la SNSM
Au-delà du sauvetage proprement dit, la SNSM forme également des maîtres nageurs-sauveteurs et participe activement à la prévention et à la sensibilisation des dangers de la mer.
Elle possède 32 centres de formation en France et plus de 800 formateurs pour entraîner les futurs sauveteurs qui viendront prendre place chaque été aux bords des plages pour surveiller les estivants. La formation, qui dure 8 mois, est complète (premiers secours, trauma, soutien psychologique...) et concerne environ 500 diplômés chaque année.
L’autre mission de la SNSM est de sensibiliser le public aux dangers de la navigation et de la mer en général, tout en l’informant sur les bonnes pratiques à adopter selon les situations. Plusieurs ateliers sont même tenus dans des écoles afin de toucher les plus petits et les sensibiliser dès leur plus jeune âge.
La SNSM d’aujourd’hui
Grâce aux évolutions technologiques, la SNSM ne cesse d’améliorer l’efficacité de ses interventions. Sans surprise, la SNSM est le premier armateur de France. Elle exploite 162 vedettes et canots résistants aux intempéries, plus quelques 400 canots pneumatiques sur l’ensemble de ses 220 stations de sauvetage sur l’ensemble du territoire.
La SNSM, c’est aussi 6500 personnes travaillant ensemble pour sauver des vies : 3500 sont des sauveteurs en mer volontaires permanents, appuyés par 1500 sauveteurs saisonniers qui viennent en renfort durant la période estivale. Le reste de l’effectif regroupe le personnel administratif et les formateurs.