Loufoque, absurde, ridicule... les adjectifs ne manquent pas pour railler cette petite invention qui partait pourtant d'une bonne intention. Carmela Brunet, jeune entrepreneuse, consciente qu'il n'est pas toujours facile d'aborder quelqu'un dans la rue ou sur la plage, décide de mettre au point un petit boîtier qui émet un bip lorsqu'il reçoit une fréquence équivalente.
Cela signifie que l'autre porteur du "flashing" (c'est le nom du boîtier) est partant pour faire des rencontres du même type. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que Carmela a tout prévu : des fréquences pour les hétéros, les homos, les lesbiennes, les échangistes... De quoi rassurer les dragueurs de tous poils et satisfaire une grande partie des vacanciers en mal d'amour.
Soyons honnête, le "flashing" n'a pas eu le succès escompté (on s'en souviendrait) mais une chose est sûre, c'est probablement l'ancêtre des applis disponibles aujourd'hui sur son téléphone, qui nous indiquent si quelqu'un est ouvert aux rencontres à proximité. Une invention finalement visionnaire, et donc pas si ridicule que ça.
Le bip de l'amour, pour mieux draguer à la plage
Dans les années 80, comme le disait la pub, on n'avait pas de pétrole, mais on avait des idées. Pour faciliter les rencontres amoureuses à la plage en évitant les râteaux, une jeune femme avait mis au point un appareil baptisé "flashing", ou encore "le bip de l'amour", pour que les vacanciers puissent se rapprocher selon leurs affinités.