Des sports de plage débarquent aux Jeux olympiques

Des sports de plage débarquent aux Jeux olympiquesPhoto : Jon Bowen

C'est officiel, le surf va rejoindre la liste des sports de plage admis aux Jeux olympiques, et ce dès 2020.

Les Jeux olympiques, c'est une quinzaine de jours pendant lesquels des athlètes du monde entier se donnent rendez-vous pour se mesurer dans 28 sports différents. En tout cas, pour la dernière édition à Rio en 2016. Dorénavant, pour sa prochaine itération à Tokyo, il faudra compter avec l'arrivée de 5 nouveaux sports : le karaté, le base-ball (softball pour les dames), l'escalade, le skateboard et le tant attendu surf !

Parce que le surf, c'était depuis Sydney qu'on l'attendait. Puis il y a eu Athènes, Pékin, Londres, et enfin Rio. Il aura donc fallu 20 ans au total à l'ISA (International Surfing Association) pour réussir à faire accepter son sport de prédilection par le comité olympique, même si, à la base, c'est vraiment autre chose qui a achevé de convaincre le CIO (Comité international olympique) de sauter le pas.

En effet, à bien y regarder, il faut avouer qu'une aura vieillotte émane des Jeux olympiques, une image limite élimée, qui, sans être ternie, commence à ne plaire qu'à ceux qui ont grandi avec. Les plus jeunes, à savoir la génération Z née après 2000, hyper connectés, blasés et aux réflexes sociaux très différents, les délaissent. Ainsi, pour ne pas perdre le contact avec son futur audimat, les JO se devaient de rajeunir leur image, d'où l'inclusion du surf, mais également du skateboard dans leur catalogue afin d'attirer les jeunes.

Selon la Fédération française de surf, les premières qualifications ne devront débuter qu'en 2018, voire 2019. En tout cas, rendez-vous à Tokyo en 2020 pour découvrir les toutes premières sessions de la compétition qui, rassurez-vous, se feront bien en mer et non en piscine (les spots sont, paraît-il, déjà sélectionnés).

En tout cas, c'est le début d'une nouvelle ère pour les sports de plage qui, même en comptant le beach-volley fraîchement arrivé en 2016, sont réellement sous-représentés aux Jeux olympiques.

Par Andriatiana Rakotomanga