Collision au sommet : quand deux yachts de milliardaires se percutent

Photo : Le Lady Moura, avant d'être percuté par le Venus

Nous avons parfois vent d'accidents impliquant des véhicules de luxe appartenant à de très riches personnalités ou des célébrités. Sachez que cela peut aussi se produire en mer ! C'est ainsi que deux méga yachts sont entrés en collision début juillet 2024. Le "Venus" a percuté le "Lady Moura", et cela fait du bruit. Plus de peur que de mal et personne n'a été blessé. Mais, même s'il ne s'agit que d'une éraflure, les réparations vont coûter très cher, c'est sûr.

Le "Venus" est un yacht de 78 mètres acheté par Steve Jobs, notamment connu pour être le cofondateur d'Apple et décédé en 2011. Il appartient depuis à sa veuve, Laurene Powell. Quant au "Lady Moura", connu pour être l'un des yachts les plus chers du monde, il mesure 105 mètres et est la propriété du milliardaire mexicain Roberto Salinas, qui ne décolère pas de cette mésaventure.

Voici les faits. Le 7 août 2024, le "Venus" et le "Lady Moura" sont au mouillage au large de Naples. Pour une raison inconnue, le "Venus" dérive et vient heurter le "Lady Moura", dont le capitaine ne parvient pas à éviter la collision malgré ses efforts. C'est également en vain que l'équipage et les passagers du mégayacht hurlent pour alerter les occupants du navire dérivant, comme le montre la vidéo postée par Ricardo Salinas sur ses réseaux sociaux, notamment Instagram. Sur celle-ci, on voit le "Venus" arriver droit sur le "Lady Moura" dont il heurte le flanc avec sa proue.

Le capitaine du "Venus" affirme que c'est un changement soudain de vent qui a occasionné l'incident. Comme deux personnes civilisées, les capitaines se sont rapidement réunis après la collision afin d'évoquer les réparations à effectuer et compléter, certainement, les documents d'usage.

Quant à Ricardo Salinas, il est très énervé et cela se comprend. Dans ses commentaires en espagnol sur les réseaux, il n'est pas tendre avec le capitaine du "Venus", qu'il traite même d'un nom d'oiseau que, par décence, il nous est impossible de traduire ici (bon, d'accord, il a dit "connard"). Il a raison de s'interroger sur le fait qu'un navire d'une telle grandeur n'ait pas été vu par l'équipage du "Venus" avant l'impact ! Pour notre part, nous sommes surpris que parmi toutes les technologies les plus improbables embarquées sur ce type de navire de luxe, un détecteur ne soit pas prévu.

Après, monsieur Salinas évoque une égratignure qui se révélera très coûteuse… nous voulons bien le croire ! Les milliardaires investissent des sommes faramineuses dans ces embarcations extraordinaires, à l'instar de Jeff Bezos et son yacht à 500 millions, par exemple, mais la moindre anicroche doit effectivement nécessiter des réparations hors de prix.

Que cela ne vous décourage pas, si vous êtes passionné par les séjours en mer, de réserver une croisière de luxe sur un superbe navire !