Un poisson-lune géant retrouvé sur une plage australienne

Un poisson-lune géant retrouvé sur une plage australiennePhoto : Linette Grzelak

Un couple de pêcheurs australiens a fait une découverte rare sur une des plages du pays : un poisson-lune de 1,80 mètre de long ! Les photos partagées sur les réseaux sociaux n'ont pas tardé à faire le tour de la planète, tant elles semblent irréelles. Comme l'explique la photographe, Linette Grzelak, même son partenaire a d'abord pensé qu'il s'agissait d'une partie d'une épave d'un bateau.

Avec ses dimensions impressionnantes, le poisson-lune dont les écailles étaient recouvertes de sable peut en effet être confondu avec une pièce de navire. Pourtant, il s'agit bien d'un môle, comme on désigne parfois cette espèce marine qui n'est autre que l'espèce de poisson osseux la plus lourde au monde. Si ce spécimen est déjà impressionnant, il est en réalité assez banal pour un poisson-lune.

Ralph Foster, le responsable de la collection de poissons du South Australian Museum, affirme que cette race de poisson peut mesurer jusqu'à 3 mètres et que son poids peut atteindre les 2,5 tonnes. De ce fait, il arrive même qu'il fasse couler des voiliers en les heurtant. Mais il est assez rare qu'un poisson-lune s'échoue sur une plage, surtout dans ces eaux australiennes qu'il ne fréquente pas habituellement. Pour le moment, on ne sait pas pour quelle raison il a fini sa vie sur la plage du Coorong National Park (dans le sud de l'Australie).

C'est un poisson encore assez méconnu, car seules les technologies les plus récentes ont permis de l'étudier un peu plus en détail. On sait notamment qu'il expose une partie de son corps au soleil, ce qui lui vaut le surnom anglais de Sunfish. Ce poisson-lune est capable de plonger à plusieurs centaines de mètres de profondeur et il consomme principalement des méduses. C'est d'ailleurs une des raisons de la diminution de la population de poisson-lune, classé comme espèce vulnérable : il confond les sacs plastiques qui pullulent dans l'océan avec les méduses et s'étouffe en les ingérant.

L'échouage de celui-ci aura au moins permis qu'on parle dans le monde entier de cette espèce si particulière.

Par Mickael