Le championnat de grimper au cocotier existe !

Le championnat de grimper au cocotier existe !Photo : Polynésie 1ère

Grimper à un cocotier peut être une activité amusante quand on est en vacances, voire une nécessité si l'on est coincé sur une île, mais en juillet dernier, c'était à un championnat du monde qu'ont participé les 21 grimpeurs de cocotier "professionnels" des îles du Pacifique.

Ce championnat était le premier du genre et s'est déroulé les 14 et 15 juillet 2017 à Tahiti. Le but du jeu ? Grimper le plus rapidement possible tout en haut d'un cocotier.

Le concours a commencé le vendredi par une épreuve de sélection durant laquelle chaque candidat devait grimper au sommet d'un premier cocotier de 6,5 mètres de haut, une hauteur qui n'a pas fait peur aux acrobates-candidats venus de plusieurs îles aux alentours. Pour cette épreuve éliminatoire, le plus rapide d'entre eux a effectué l'escalade en... 4 secondes !

La finale a eu lieu le samedi suivant dans les magnifiques jardins du Musée de Tahiti et des Îles, et c'est devant un public enthousiaste qu'elle a regroupé les 15 meilleurs grimpeurs du championnat. Au programme cette fois-ci, un cocotier de 8 mètres qu'il a fallu grimper le plus vite possible en deux essais.

Parmi les quinze finalistes, trois sont originaires de Tahiti, tandis que les autres viennent des innombrables îles avoisinantes : Bora Bora, îles Tubuaï (l'archipel des îles Australes), Huahine, ou même d'Hawaï, des Samoa et des îles Cook. C'est d'ailleurs de Rarotonga, la plus grande des îles Cook, qu'est originaire Georges Iona, celui qui a été sacré premier champion du monde de grimper aux cocotiers. Son temps a été de 5 secondes 62 centièmes, soit un centième de moins qu'Ellio Piapai des îles Samoa qui est donc deuxième. Tahiti, elle, sauve la mise grâce aux performances de Tainui Lenoir qui arrive troisième.

Ce championnat du monde de grimper de cocotier a été organisé par la Fédération Amuitahiraa Tu'aro Ma'oh, à l'occasion de l'édition 2017 du Heiva Tu'aro Maohi, un festival de jeux traditionnels polynésiens. Une façon d'attirer l'attention sur les traditions ancestrales de ces îles paradisiaques.

Par Andriatiana Rakotomanga