Interdiction de plonger sur une célèbre plage de Nice

Publié le 11/11/2017

En été, il fait beau, et tout le monde s'amuse. Hélas, parallèlement, peu de personnes pensent à leur sécurité. Les touristes et vacanciers, notamment les plus jeunes, ont tendance à prendre des risques inutiles. L'un des sites présentant des risques d'accidents se trouve à Nice, sur la Côte d'Azur. Que peut-il se passer sur une plage ? Pas grand-chose en général, à condition que la plage en question ne se trouve pas au pied d'une falaise rocheuse. C'est justement le cas de la plage des "Bains de la police" (une concession historique accordée aux policiers niçois), qui se trouve en contrebas du quai Rauba-Capeù.

Bien que la majorité des baigneurs descend calmement nager et bronzer, certains casse-cou ne ratent pas une occasion de plonger depuis le point le plus haut. Difficile de s'imaginer meilleure activité pour les drogués à l'adrénaline… Malheureusement, non seulement cette pratique est dangereuse, mais en plus, elle est souvent choisie par une catégorie de personnes qui ne prennent jamais le temps d'étudier les risques encourus : les adolescents.

Rien que cette année, on parle d'une vingtaine d'accidents. Il n'empêche que les principaux protagonistes n'entendent pas mettre fin à leur sport favori. Alors afin de les décourager, la mairie a décidé d'entreprendre des travaux qui rendront tout simplement ces plongeons sensationnels impossibles. Les travaux ont commencé en octobre et ont pour objectif de faire disparaître tous les éléments qui facilitent ces plongeons. Adieu donc aux escaliers et à la dalle depuis laquelle les adeptes aimaient sauter. Le lieu sera laissé à son état le plus naturel. Il ne restera que des rochers nus depuis lesquels même les amateurs de risque ne seront pas tentés de se lancer.

Espérons que malgré la frustration des plongeurs, cette démarche aura véritablement des retombées positives, et limitera autant que possible les risques d'accidents et les comportements dangereux. La plage n'en perdra pas sa beauté pour autant, mais les services de secours et les parents auront moins de soucis à se faire.